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L’encens, l'éclairage tamisée et l’ambiance feutrée l’accueillirent avec la finesse qui est à vous aux régions où le temps semble suspendu. Il referma doucement la porte en arrière lui, comme pour se relâcher du microcosme extérieur et inscrire totalement dans cet espace où la voyance gratuite allait, pour une période, lui révéler un fragment de ce qu’il cherchait. Eulalie l’invita à s’asseoir sans un mot, ses gestes empreints d’une camaraderie silencieuse. Elle savait que certains touristes n’avaient pas besoin de longues introductions, que la jolie voyance agissait certaines fois premier plan même que les cartes ne soient posées sur la table. L’homme, visiblement épuisé, posa ses doigts sur ses genoux, son regard fuyant les cartons cachées qui l’entouraient. Il n’était pas venu par envie ni par amusement. Quelque étape l’avait poussé ici, une nécessité impérieuse qu’il n’avait pas commun ignorer. Eulalie tendit les clavier vers son divertissement de cartes, le battant mollement avec la limpidité d’un fait accompli mille fois. La voyance gratuite qu’elle pratiquait ne se contentait pas de transmettre des réponses. Elle était un dial entre la cliente et l’invisible, une intention à pénétrer les signes qui se manifestaient déjà autour de lui, généralement sans qu’il ne s’en rende compte. Lorsqu’elle posa la première carte destinées à l’homme, un fée sembla naître dans la parure, à savoir si une porte venait de s’ouvrir sur un autre plan. l'emblème représenté sur la carte montrait une horloge sans aiguilles, figée dans un espace pas sûr où le aube et l'obscurité se confondaient. Une parabole de la destinée suspendu, des choix retardées, d’un destinée en attente d’être mélangé. L’homme tressaillit légèrement, tels que si cette estampe touchait à quelque chose de puissamment enfoui en lui. 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